2 tout et 2 rien : le blog de n@no: [3615 ma vie] #7 Patou

Admirez la pose !

Patou, c’était notre chat. Enfin non, normalement, c’était le chat de ma sœur. On est allé le chercher à la SPA en décembre 1997 pour son anniversaire. Mais, comme on habitait tous ensemble et qu’on s’en occupait tous (enfin… surtout ma mère), oui, c’était NOTRE chat.

Si j’en parle, c’est pask’aujourd’hui, il aurait eu 15 ans. Malheureusement, on a été obligé de l’euthanasier l’année dernière (le 24 janvier) pask’il était malade et guérissait pas malgré les visites chez le vétérinaire.

Il était tout noir (jusqu’aux coussinets et la pointe des moustaches) à part un petit plastron blanc, avec des yeux verts. Quand on l’a adopté, il avait 8 mois et il avait une taille normale. Sauf qu’il a continué à grandir et qu’on a eu un grand chat.

Il adorait qu’on le brosse et la plupart du temps, c’est moi qui m’y collait. Il pouvait y rester jusqu’à un quart d’heure ! Je vous dis pas l’état de mes bras après seulement 5 minutes !!!

Il grimpait partout : sur mon armoire, sur le portemanteau, sur la rambarde du balcon pour aller chez les voisins… Par contre, il montait sur la table et ça, mon père, il aimait pas.

Il mangeait les plantes et surtout les feuilles des roses. Du coup, on l’appelait « meuh-meuh la vache » ou « noiraude ». Le problème, c’est que c’était pour se purger alors après, il vomissait. Sinon, il mangeait de tout (et aussi un peu n’importe quoi) : bon, de la pâté pour chat et des croquettes (normal) mais aussi du jambon (il accourait dès qu’on commençait à ouvrir l’emballage), du fromage de chèvre, des Apéricubes (pareil, il accourait dès qu’on commençait à tirer sur la languette de l’emballage en aluminium), de la viande de bœuf froide, du Savane marbré (je pouvais pas manger tranquille la nuit, il arrivait dès que j’ouvrais l’emballage) mais que le blanc et pas la partie au chocolat, du gâteau (s’il était à l’air libre ou même recouvert d’un film plastique, il crevait le film et croquait dans le gâteau), de la pâte à gâteau ou à crêpe crue, et j’en oublie…

On l’appelait et il venait. J’aimais bien quand il venait se frotter sur le bout de mon nez. Je mettais mon nez au bout de la table et il venait se rouler pour se frotter. Ou alors, je me mettais à 4 pattes et il se frottait. Des fois, je me penchais au bord de la table et il me montait sur le dos. Un vrai chat de cirque ! À la fin, il venait sur nos genoux alors que c’était pas trop ça au début.

En juin 1998, il est tombé par la fenêtre du 6ème étage (on sait toujours pas pourquoi). Il est pas mort (comme quoi les chats auraient peut-être bien 9 vies) mais il était bien amoché. Du coup, on s’est retrouvé avec une momie ; il avait les pattes de devant dans le plâtre recouvert de bandelettes. On l’avait même emmené comme ça en vacances en Alsace et comme on pouvait pas le laisser à l’hôtel, il est allé en Allemagne avec nous. On pensait qu’il allait rester tranquille mais ça l’empêchait pas de cavaler et de vouloir grimper partout. La seule séquelle qu’il en avait gardé, c’est les poils sur son ventre qui ont jamais repoussés.
Oui, c’était une drôle de bestiole notre petite minoche ! Depuis, on est allé chercher un autre chat à la SPA mais c’est pas pareil. On peut pas s’empêcher de comparer : « Tiens, Meuh-Meuh, il serait déjà en train de grignoter les feuilles des roses ! » quand on pose un bouquet dans un vase sur la table ou « Minoche, il faisait si ou ça ! ». Il nous manque paske c’est fou ce qu’on s’y attache à ces petites bébêtes-là !